Après le Nobel de littérature, place au prix de la paix

Rendez-vous très attendu de la saison Nobel, le prix de la paix est attribué ce vendredi à Oslo. La liberté de la presse, militante suédoise pour le climat Greta Thunberg ou l’OMS sont perçus comme de possibles lauréats, faute de grand favori.

Devant une assistance très clairsemée, Covid-19 oblige, la présidente du comité Nobel norvégien Berit Reiss-Andersen révélera à 11h00 le nom du ou des lauréats – trois au maximum – dans la grande salle de l’institut Nobel à Oslo. Cette année, 318 candidatures étaient en lice, soit 211 individus et 107 organisations.

La liste est certes pléthorique, mais on en ignore la composition, ce qui complique sérieusement les prédictions. «Il y a de bonnes raisons pour un prix tourné vers le domaine du journalisme», estime Sverre Lodgaard, chercheur à l’institut norvégien des affaires internationales (NUPI).

«Pour que les décideurs puissent intervenir dans un conflit, il est important de pouvoir se faire une opinion sur la foi d’informations précises que fournissent les médias», explique-t-il à l’AFP.