Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a déclaré vendredi laisser une « dernière chance » à l’Arménie pour régler pacifiquement le conflit dans la région séparatiste du Haut-Karabakh, au moment où des pourparlers de paix viennent de commencer à Moscou.
« Nous donnons une chance à l’Arménie de régler le conflit pacifiquement. C’est sa dernière chance », a-t-il déclaré dans une allocution télévisée.
« Nous retournerons de toute façon sur nos terres. C’est leur chance historique », a-t-il ajouté, parlant des Arméniens, avant de lancer : « personne ne peut résister au soldat azerbaïdjanais ! »
Jusqu’alors sourds aux appels à la trêve de la communauté internationale, l’Azerbaïdjan et l’Arménie ont envoyé leurs ministres des Affaires étrangères dans la capitale russe pour des négociations, le premier espoir d’un arrêt des hostilités depuis leur reprise, le 27 septembre.
« On s’oriente vers une trêve ce soir ou demain, mais c’est encore fragile », a déclaré la présidence française à l’issue d’échanges téléphoniques entre Emmanuel Macron et Ilham Aliev, puis avec le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan.
Par ailleurs, en amont des pourparlers à Moscou, le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a rencontré son homologue arménien à Erevan vendredi.