L’Agence spatiale britannique et la National Aeronautics and Space Administration (NASA) des États-Unis ont signé mardi les « accords d’Artemis », définissant les lignes directrices de l’exploration lunaire. C’est ce qu’indique le communiqué publié mardi par le bureau britannique.
« La signature de l’accord indique que nous sommes déterminés à jouer un rôle de chef de file dans l’espace. Nous espérons approfondir nos relations avec les États-Unis dans l’espace. Cette initiative passionnante ouvre de nouvelles opportunités aux entreprises et scientifiques britanniques de faire partie des missions de la NASA. La lune et Mars » , a déclaré le chef de l’agence spatiale britannique, Graham Turnock, dans un communiqué. Cet accord a été signé dans le cadre du Congrès international d’astronautique (IAC), qui se tient en ligne cette année, rapporte TASS.
Il est souligné que le Royaume-Uni, en particulier, participera à la création d’une station circumlunaire Gateway, qui deviendra un point de transfert pour les missions vers un satellite naturel de la Terre et dans l’espace lointain. À ces fins, les autorités britanniques ont déjà alloué 16 millions de livres (20,7 millions de dollars).
Au printemps 2019, la NASA a annoncé le projet du programme lunaire Artemis, qui comprendra trois étapes. Le premier d’entre eux (Artemis 1) prévoit le vol sans pilote du vaisseau spatial Orion installé sur la fusée Space Launch System (SLS) autour de la Lune et son retour sur Terre. La deuxième étape (Artemis 2) est un vol autour d’un satellite naturel de la Terre avec un équipage à bord. Dans la troisième phase de la mission (Artemis 3), la NASA prévoit d’atterrir des astronautes sur la Lune en 2024, puis de les envoyer sur Mars vers le milieu des années 2030. La première étape du programme est prévue pour 2021, la seconde pour 2023.
En mai de cette année, la NASA a présenté les principes de base sur lesquels le projet d’accord international sur l’exploration de la Lune sera construit. Les accords d’Artémis, nommés d’après le programme lunaire, seront une série de traités bilatéraux entre les États-Unis et les pays partenaires. Les principes du Traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967 serviront de base. Parmi les principes énumérés, la NASA a cité, en particulier, les dispositions sur l’extraction des ressources sur la Lune et l’idée de créer des zones dites de sécurité, qui devraient empêcher les «interférences nuisibles».
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