Les Lituaniens reçoivent des messages épouvantables sur le danger de la centrale nucléaire de Biélorussie

Les résidents de Lituanie reçoivent des SMS épouvantables sur le danger des radiations issue de la centrale bucléaire de Biélorussie.

L’espace d’information de la Lituanie comporte des appels de prendre des comprimés d’iodure de potassium et ne pas quitter les locaux. En outre, des SMS et des messages sur les réseaux sociaux concernant un risque de rayonnement éventuel de la centrale nucléaire biélorusse (BelAES) sont distribués aux résidents du pays, rapporte la mairie de Vilnius, citée par Sputnik Lituanie.

Pendant ce temps, les spécialistes du Centre de radioprotection affirment que les stations de surveillance des rayonnements lituaniens n’enregistrent pas les changements de fond des rayonnements ionisants naturels.

«La population n’a aucune raison de s’inquiéter ou de prendre des comprimés d’iodure de potassium, qui visent uniquement à protéger la glande thyroïde des effets nocifs de l’iode radioactif», a déclaré le maire.

Comme l’assurent les autorités de la république, le débit de dose de rayonnement dans l’environnement est surveillé en permanence, en cas de danger lié au rejet de matières radioactives dans l’environnement, la population sera immédiatement informée.

La BelAES est en cours de construction dans la région de Grodno, à 50 kilomètres de Vilnius. Minsk a souligné à plusieurs reprises que la sûreté de la centrale sera assurée conformément aux normes les plus élevées, mais la Lituanie demande constamment la suspension de la mise en service de la centrale nucléaire.

Le ministre de l’Énergie de la République balte a lancé un appel à la Commission européenne pour qu’elle déploie tous les efforts possibles pour que le lancement de la centrale nucléaire, prévu pour novembre, soit reporté.

Depuis début octobre, les habitants de Vilnius se sont vu promettre une distribution gratuite de comprimés d’iodure de potassium, que les autorités lituaniennes ont achetées pour protéger la population d’un éventuel accident au BelAES.

Le ministère de la Santé de la République a acheté et transféré 4 millions de comprimés de ce médicament à 16 municipalités du pays situées à 100 kilomètres d’Ostrovets, où la construction de la centrale nucléaire biélorusse est en cours.