Téhéran a signalé mercredi une cyberattaque « de grande ampleur » ayant visé deux institutions gouvernementales, a rapporté l’agence de presse officielle IRNA.
Selon le porte-parole du gouvernement, cet incident n’a causé « aucun dommage significatif » et fait l’objet d’une enquête. Il a par ailleurs ajouté que son pays avait été confronté à des attaques « bien plus importantes » dans le passé.
« Malgré les rumeurs qui circulent sur Internet et dans certains médias, il n’y a eu aucune preuve d’attaques généralisées contre diverses agences gouvernementales », ont déclaré des responsables gouvernementaux à des médias iraniens.
Dans le même temps, la République islamique avait affirmé en juillet dernier que les infrastructures iraniennes faisaient l’objet de « milliers de cyberattaques quotidiennes », qu’elle a attribuées aux Etats-Unis.
« L’Iran se réserve le droit de répondre de la même manière, au moment opportun », avait alors mis en garde le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abbas Mousavi.
Le géant américain de l’informatique Microsoft avait-lui même accusé Téhéran de mener des cyberattaques visant des personnes et organisations liées à la préparation de l’élection présidentielle américaine, prévue le 3 novembre prochain.