Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, d’autres corps de mercenaires soutenus par Ankara, qui ont été tués dans les combats du Haut-Karabakh, sont arrivés en territoire syrien avec un lot de combattants revenus d’Azerbaïdjan.
Le bilan des pertes de ces djihadistes s’est alourdi, depuis le début du conflit, pour atteindre au moins 119 morts. 78 corps de ces combattants ont été rapatriés en Syrie. Le reste des corps est resté en Azerbaïdjan.
Les sources de l’OSDH ont ajouté que les tentatives turques de recruter des combattants et les envoyer en Azerbaïdjan sont toujours en cours. Les services de renseignement turcs cherchent à recruter des combattants en fournissant des gratifications financières et en profitant de la loyauté de ces factions envers la Turquie. Cependant, ses tentatives de recrutement de combattants et d’envoi en Azerbaïdjan ne sont plus une tâche facile, contrairement au cas de la Libye, car beaucoup refusent de se rendre en Azerbaïdjan en raison de nombreux facteurs, dont le plus important est peut-être le facteur sectaire.
D’autre part, des sources fiables ont informé l’OSDH que le gouvernement turc prépare l’envoi en Azerbaïdjan de plus de 400 combattants de l’organisation « Sultan Murad », de la « Division Al-Hamzat » et d’autres groupes djihadistes dans les prochaines heures et les prochains jours. Il est à noter que le nombre de combattants syriens en Azerbaïdjan est passé à près de 1 450, après que le gouvernement turc ait envoyé un lot de quelque 250 combattants la semaine dernière.
Il y a quelques jours, des sources de l’OSDH ont déclaré que les sociétés de sécurité turques et les services de renseignement turcs continuent de transférer et de former un grand nombre de ces djihadistes soutenues par la Turquie pour qu’ils se joignent aux combats en Azerbaïdjan. La plupart d’entre eux sont des Syriens d’origine turkmène.
Des sources fiables ont informé l’OSDH que le gouvernement turc avait envoyé des mercenaires syriens dans les combats en cours dans le Haut-Karabakh, en leur indiquant que leur tâche se limitait à la « garde des champs de pétrole et des frontières » en Azerbaïdjan.