Facebook a annoncé jeudi avoir fermé la page du parti AdvanceNZ, deux jours avant les élections générales, en accusant cette formation surfant sur les théories du complot de promouvoir la désinformation au sujet de la pandémie.
« Nous n’autorisons personne à partager sur notre plateforme la désinformation au sujet du Covid-19, qui serait de nature à porter de façon imminente un préjudice physique », a expliqué à l’AFP un porte-parole du réseau social.
« Nous avons fermé la page Facebook ‘Advance New Zealand/New Zealand Public Party’ pour des violations répétées de cette politique. »
Une décision qui a été condamnée par le fondateur du parti Billy Te Kahika qui a accusé Facebook d’ingérence dans le processus électoral, lui qui avait en quelques mois vu son audience exploser grâce au réseau social.
« Facebook a désormais officiellement commis une ingérence dans les élections néo-zélandaises de 2020 », a-t-il dit dans une vidéo postée sur son compte Facebook personnel.
« Ils l’ont fait au milieu d’une émission et c’est incroyable, les gars. C’est extraordinaire (…) ils ont finalement mis leurs menaces à exécutions. »
Ancien guitariste de blues, Billy TK, comme il est aussi connu, brigue un siège de député lors des législatives de samedi.
Il a été une des surprises de la campagne, s’imposant rapidement comme une figure de proue de la mouvance conspirationniste néo-zélandaise.
Ses publications sur les réseaux sociaux comme ses discours de campagne sont truffés d’emprunts aux théories du complot qui se sont propagées dans le monde aussi vite que le coronavirus.