Les prières reprennent dans le principal sanctuaire musulman de La Mecque

Les autorités saoudiennes ont autorisé la tenue de prières à l’intérieur du principal sanctuaire islamique, la grande mosquée (protégée) al-Haram à La Mecque, qui a été fermée pendant sept mois en raison de la pandémie. Cela a été annoncé dimanche par la chaîne de télévision saoudienne Al Ekhbariya.

L’accès à la mosquée est ouvert aux citoyens et aux résidents du royaume, note la chaîne. Dimanche, le ministère des Affaires du Hadj et de la Omra d’Arabie saoudite a annoncé le début de la mise en œuvre de la deuxième phase de mise en œuvre du petit hajj, Omra, aux lieux saints de l’islam, qui prévoit une augmentation de la capacité des croyants de 30% à 75%.

Fin septembre, l’Arabie saoudite a annoncé qu’à partir du 1er novembre, le royaume est prêt à recevoir les pèlerins étrangers souhaitant effectuer la oumra, qui n’a pas de référence temporelle et peut être effectuée à tout moment de l’année. Dans un mode d’essai, le petit hajj a été lancé le 4 octobre, et à la première étape, jusqu’à 30% du nombre total de pèlerins ont été autorisés à passer, soit six mille personnes par jour. Avec l’entrée en vigueur de la deuxième phase à partir du 18 octobre, la charge passe à 75% (15 mille pèlerins par jour), alors que le hajj ne pourra encore effectuer que les citoyens et résidents du royaume.

A partir du 1er novembre, lorsque la capacité sera portée à 100%, l’Arabie saoudite ouvrira ses frontières aux pèlerins étrangers. À partir de ce moment, la congestion des sanctuaires devrait revenir à son échelle précédente, lorsque près de 20 000 pèlerins accomplissaient quotidiennement des rituels umra à La Mecque et à Médine.

Quant à la Grande Mosquée (protégée) de La Mecque, pendant le Hajj 2020, auquel seulement 10 mille personnes pouvaient participer cette année en raison de la pandémie – les Saoudiens et les étrangers vivant dans le pays, les pèlerins n’étaient autorisés que dans la cour pour exécutant le rite de sept tours de la Kaaba. Les prières et les sermons n’y étaient pas autorisés. Le deuxième sanctuaire, la mosquée du Prophète à Médine, a également été fermé pendant longtemps, mais la prière y a repris un peu plus tôt.

Rejoignez News-Front sur Facebook, Vkontakte, et Telegram pour découvrir le meilleur de nos informations