Macron salue la trêve entre Arménie et Azerbaïdjan

Hier soir, Emmanuel Macron a «salué» la trêve humanitaire annoncée par l’Arménie et l’Azerbaïdjan, a indiqué l’Elysée dans un communiqué.

La présidence française ajoute que cette trêve a été conclue « à l’issue d’une médiation française conduite au cours des derniers jours et des dernières heures en coordination avec les co-présidents du groupe de Minsk ». L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont annoncé samedi avoir convenu d’une trêve humanitaire à partir du 18 octobre.

« Ce cessez-le-feu doit être inconditionnel et strictement respecté par les deux parties. La France y sera très attentive et restera engagée pour que les hostilités cessent durablement et que des discussions crédibles puissent rapidement s’engager », ajoute la présidence française.

Le président français a eu plusieurs fois au téléphone ce samedi le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliev.

Depuis une semaine, un premier accord de trêve humanitaire négocié sous la tutelle de Moscou pour mettre fin au conflit débuté le 27 septembre entre Azerbaïdjanais et indépendantistes arméniens du Haut-Karabakh n’avait jamais été appliqué.
Et l’Azerbaïdjan a juré samedi de « venger » la mort de treize civils dans le bombardement nocturne de Gandja, deuxième ville du pays, nouvelle escalade du
conflit.

Washington et Paris, qui avec Moscou forment le groupe de Minsk, insistaient de nouveau depuis vendredi soir sur la nécessité d’arrêter les hostilités.

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Le Haut-Karabakh, majoritairement peuplé d’Arméniens chrétiens, a fait sécession de l’Azerbaïdjan, musulman chiite turcophone, peu avant la dislocation de l’URSS en 1991, entraînant une guerre ayant fait 30 000 morts. Un cessez-le-feu, émaillé de heurts, était en vigueur depuis 1994.