Les soi-disant patriotes de Kharkiv ont exigé de décommuniser la saucisse appelée « Sovetskaya » (Soviétique), produite par la fabrique locale de charcuterie.
Les auteurs de la demarche ont été scandalisés par le nom de la saucisse – « Radianska », c’est-à-dire « soviétique ».
L’Institut ukrainien du souvenir national a soutenu l’initiative des militants et a recommandé à l’usine de changer de l’appellationde ses produits.
Cependant, il est à noter que l’institut n’a pas l’autorité légale pour forcer une entreprise à le faire.
Depuis mai 2015, une loi «sur la condamnation des régimes communiste et nazi» en vigueur en Ukraine, interdit la propagande des symboles soviétiques. Il s’agit notamment de renommer les villes et les rues du nom d’hommes d’État soviétiques. La liste établie par l’Institut de la mémoire nationale comprend 520 personnages historiques, dont les noms devraient disparaître des toponymes. Conformément à la loi, près d’un millier de bourgs et villes ukrainiens ont déjà été renommés.
Il est à noter, que le maire d’Odessa a annoncé que la commission historico-toponymique de la ville avait rendu les noms historiques à l’avenue du maréchal Joukov (aujourd’hui avenue des Cent célestes) et à la rue de la 25e division Chapaev (aujourd’hui rue Inglezi), décommuniées pendant les travaux du gouverneur Mikhail Saakashvili. Mais les habitants ne trouvent dans ses démarche qu’un coup de théâtre à la veille des élections municipales.