Une personne est morte et plusieurs ont été blessées lors de manifestations de l’opposition à deux semaines de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
Les manifestants rejettent notamment la candidature du président sortant, Alassane Ouattara, à un troisième mandat. Ces violences font ressurgir le spectre de la crise post-électorale de 2010 – 2011.
Les tensions se multiplient en Côte d’Ivoire à l’approche de l’élection présidentielle du 31 octobre. Une personne est morte et plusieurs ont été blessées lundi 19 octobre lors de manifestations de l’opposition et alors qu’une mission diplomatique ouest-africaine a appelé pouvoir et opposants à faire des « efforts considérables ».
« Il y a eu un mort (…) et une dizaine de blessés graves » à Bounoua (60 km à l’est d’Abidjan), ex-fief de l’ancienne première dame Simone Gbagbo, a affirmé à l’AFP Jean-Paul Améthier, maire (opposition) de cette ville, accusant les forces de l’ordre d’en être responsable.
Les manifestants, jeunes pour la plupart, avaient bloqué la route qui relie Abidjan au Ghana pour « respecter le mot d’ordre de boycott » de l’opposition, a poursuivi le maire. Ils ont été dispersés par les forces de l’ordre. « La situation est revenue au calme en début d’après-midi », selon le maire.