« Porter atteinte au prophète Mohamed est l’un des crimes les plus graves. Celui qui commet un tel acte doit en assumer les conséquences, qu’il soit un État, un groupe ou un individu. »
C’est le message posté samedi sur le compte Facebook certifié du député tunisien Rached Khiari, quelques heures après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty. Une sortie très commentée en Tunisie et dans le viseur de la justice.
Le pôle judiciaire « a chargé une brigade spécialisée dans les affaires de terrorisme d’enquêter sur le contenu du post » a déclaré, ce lundi à l’Agence France-Presse (AFP) Mohsen Dali, substitut du procureur général au tribunal de première instance de Tunis. Cette brigade devra ensuite transmettre les résultats de l’enquête préliminaire au parquet qui « prendra les mesures appropriées », a-t-il précisé.