Deux semaines jour pour jour avant l’élection présidentielle, Donald Trump poursuit son marathon de meetings de campagne en se rendant mardi dans l’Etat-clé de Pennsylvanie, au lendemain du début du vote anticipé dans le plus important d’entre eux, la Floride.
Lundi, c’est dans l’Arizona, autre Etat très convoité, qu’il est allé promettre la « prospérité » s’il l’emportait face à son rival démocrate Joe Biden.
Et, a encore répété celui qui dit être complètement rétabli du Covid-19, la pandémie de coronavirus touche à sa fin.
« Les vaccins arrivent », a-t-il lancé à la foule venue l’accueillir à Tucson. « Et nous allons revenir à une vie normale ».
Le président républicain, dont la gestion de la pandémie est très critiquée, est à la traîne dans les sondages au niveau national et dans la plupart des Etats décisifs pour l’élection.
Mais il est au coude-à-coude avec Joe Biden dans les études d’opinion en Floride, où dès lundi matin, de nombreux électeurs masqués ont fait la queue, à la mairie de Miami Beach par exemple, pour voter par anticipation.
A Hialeah, quartier populaire de Miami où vivent de nombreux Cubains-Américains, Ulysses Liriano, 51 ans, coiffé d’un chapeau aux couleurs du drapeau américain, attendait son tour pour déposer son bulletin dans l’urne.
Son choix? Trump, car « il a favorisé l’économie » avant le coronavirus, dit-il. « C’est une personne comme nous », ajoute ce retraité.