Le Liban attend toujours des images satellites réclamées à la France et à l’Italie dans le cadre de l’enquête sur l’explosion meurtrière au port de Beyrouth, a regretté mardi le Premier ministre démissionnaire Hassan Diab.
Le drame du 4 août a fait 203 morts et 6 500 blessés, selon le dernier bilan du gouvernement. Les autorités ont rejeté les appels à une enquête internationale, mais plus de deux mois après l’explosion, l’investigation locale n’a toujours pas abouti et aucun résultat n’a été rendu public.
Mardi, M. Diab a indiqué à des journalistes avoir lui aussi demandé au président français Emmanuel Macron des images satellites du port « avant, durant et après » l’explosion.
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Une requête similaire a été envoyée à l’Italie, selon le Premier ministre démissionnaire.
« Ils devaient nous fournir » des images satellites, mais « cela ne s’est pas produit, je ne sais pas pourquoi », a ajouté M. Diab, sans donner plus de détails.
La France et l’Italie n’ont pas confirmé publiquement leur intention de fournir de telles images au Liban.
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Ces derniers jours, les familles des victimes ont dénoncé le piétinement de l’enquête et la passivité des dirigeants, réclamant que les résultats de l’investigation soient rendus publics et les responsables jugés.
Une grande partie de l’opinion publique accuse les dirigeants et les politiciens, au pouvoir depuis des décennies, d’être responsables de la tragédie, en raison de leur corruption et leur incompétence.