Selon Actu Lyon, mardi 20 octobre, Bassem Braïki, blogueur lyonnais, il a été condamné à huit mois de prison avec sursis, pour diffusion de propos homophobes.
L’homme originaire de Vénissieux s’était fait connaître sur les réseaux en 2015. À cette époque, il s’insurgeait contre « les imposteurs qui se font passer pour des musulmans en tuant des gens », rappelle Le Progrès.
Mais depuis, celui que Le Parisien présente comme « un blogueur star des banlieues » s’était fait remarquer pour des motifs beaucoup moins glorieux : une condamnation pour des propos racistes envers les noirs et les métisses en 2019 et une bagarre avec un rappeur en février dernier, à Vénissieux.
En août 2018, l’internaute de 40 ans avait diffusé une vidéo sur Snapchat, proférant des insultes homophobes. « Les homosexuels, il faut vous soigner », poursuivait-il, leur suggérant de « prendre un Efferalgan à mélanger avec du cyanure ». Cette publication avait été diffusée aux 70 000 abonnés de son compte privé.
« Quand on a autant d’abonnés, on a des responsabilités », a estimé le procureur de la République, dénonçant « des déclarations ignobles et repoussantes », selon des propos rapportés par Le Parisien. De son côté, Bassem Braïki a assuré à la barre qu’il n’avait « rien contre les gays ». « J’ai pris conscience que ces personnes méritaient le respect », a-t-il ajouté.
Cette fois-ci, et malgré ses excuses lors du procès, le blogueur a écopé d’une amende de 2 500 € en sus de sa peine de prison avec sursis. Il devra aussi verser 1 400 € aux associations Mousse, Stop Homophobie et Adheos. Son avocat a fait part à Actu Lyon de son intention de faire appel de la décision.