Le 6 août dernier, le président américain Donald Trump, en campagne pour sa réélection, visitait une usine Whirlpool, à Clyde, dans l’Ohio. Il vantait sa politique commerciale, qui a permis d’y créer 200 emplois supplémentaires.
Le fabricant de machines à laver illustre le bilan discutable de cette politique, marquée par une salve de tarifs douaniers sur des centaines de milliards de marchandises en provenance de Chine et d’ailleurs. Celle-ci est dénoncée en justice, depuis septembre, par des milliers d’entreprises américaines et internationales.
S’affirmant lésé par la concurrence étrangère, Whirlpool avait obtenu du gouvernement américain l’imposition, au début 2018, de droits de douane punitifs de 20 % à 50 % sur les machines à laver et les pièces détachées importées, marquant le début d’une longue série de mesures à l’origine de la guerre commerciale avec Pékin.