Indépendamment de qui occupe la Maison Blanche, les États-Unis ont renoncé au «point culminant de la paralysie politique».
La course présidentielle actuelle, éclipsée par la pandémie et la crise économique, a provoqué une polarisation sans précédent aux États-Unis. Les Américains sont divisés en deux camps, qui refusent complètement de supporter la victoire de leurs concurrents. Newsweek compare la situation à un « mariage raté » dans lequel chaque partenaire « dans sa souffrance s’efforce de rendre l’autre encore plus malheureux ». Si un tel principe s’applique à tout un État, un tel état ne peut pas être qualifié de valide, dit l’article.
Dans ce contexte, la menace d’une guerre civile semble bien réelle, d’autant plus que les groupes extrémistes américains se préparent activement à une confrontation armée. Un carnage sanglant peut être évité, écrit Newsweek, mais une révolution est nécessaire.
Au cœur de la crise américaine se trouve une concentration excessive et même dangereuse du pouvoir à Washington. Bien qu’un gouvernement fédéral fort soit nécessaire au bon fonctionnement de l’État, les Américains y voient désormais une menace pour leurs droits et libertés. A cet égard, Newsweek rappelle que la déclaration d’indépendance prescrit un dernier recours pour le peuple: changer, supprimer et installer un nouveau gouvernement.
«L’introduction d’un nouveau gouvernement ressemble beaucoup à la révolution ou au séparatisme, dont aucun n’a réussi dans l’histoire humaine. Mais il existe une troisième voie» , dit l’article.
Nous parlons d’une réforme en faveur de «formes de gestion plus flexibles» qui donneront plus de pouvoirs aux acteurs locaux, y compris aux entreprises privées avec leur capital.
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