L’association musulmane BarakaCity a fifni son existence

Elle est accusée par le gouvernement de « relations au sein de la mouvance islamiste radicale ». L’association BarakaCity a été dissoute mercredi 28 octobre en conseil des ministres, a annoncé Gérald Darmanin sur Twitter.

 

Cette ONG, présidée par Driss Yemmou, dit Idriss Sihamedi, « incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes », a fait valoir le ministre de l’Intérieur, qui avait réclamé sa dissolution après la décapitation de Samuel Paty en pleine rue à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines.

Idriss Sihamedi est par ailleurs soupçonné de cyberharcèlement envers une ex-journaliste de Charlie Hebdo et doit être jugé en janvier pour ces faits.

« Nous demandons l’asile politique de notre ONG à un pays garant de l’intégrité des musulmans », a réagi sur Twitter l’association.

« Nous mettons tout en œuvre pour sauver les intérêts de nos bénéficiaires présents dans 26 pays. »

La semaine dernière, le conseil des ministres avait dissous le collectif propalestinien Cheikh Yassine, créé par Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste mis en examen pour « complicité d’assassinat terroriste » après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine. Le ministre de l’Intérieur étudie en outre la possibilité d’engager une procédure de dissolution du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qu’il qualifie d’« officine islamiste » œuvrant « contre la République ».