De son côté, Emmanuel Macron a pris la parole, jeudi après-midi, devant la basilique Notre-Dame de l’Assomption, dénonçant une « attaque terroriste islamiste ».
Après l’attaque au couteau qui fait trois morts dans la bsailique Notre-Dame de l’Assomption, dans le centre de Nice, le procureur de la République antiterroriste Jean-François Ricard doit tenir une conférence de presse, jeudi 29 octobre, à 21 heures. Elle a finalement été décalée puisqu’elle a était initialement prévue à 19 heures. Peu avant, depuis Nice, Emmanuel Macron a dénoncé une « attaque terroriste islamiste » et a annoncé augmenter de « 3 000 à 7 000 » le nombre de militaires déployés sur le sol français. De son côté, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que le plan Vigipirate était porté « au niveau urgence attentat sur l’ensemble du territoire national », soit le niveau le plus élevé. Suivez la situation dans notre direct.
Deux femmes et un homme sont morts. Deux personnes sont mortes à l’intérieur de la Basilique de la façon la plus « horrible » qui soit, « comme le professeur » Samuel Paty, a expliqué Christian Estrosi, lors d’une conférence de presse improvisée. La troisième victime s’était réfugiée dans un bar à proximité, où elle a succombé à ses blessures.
Un suspect interpellé. Un homme a été interpellé par la police municipale à 9h10. Grièvement blessé, il a été transporté à l’hôpital Pasteur de Nice, selon une source policière. Le maire LR de Nice, Christian Estrosi, a déclaré que l’auteur n’avait « cessé de le répéter devant nous ‘Allah Akbar’ alors qu’il était médicalisé sur place », a-t-il ajouté.
« Nous ne céderons rien », assure Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat s’est exprimé, jeudi après-midi, devant la basilique Notre-Dame de l’Assomption, à Nice, quelques heures après l’attaque. « Je veux ici dire le soutien de la Nation toute entière aux catholiques de France et d’ailleurs », a-t-il déclaré, dénonçant « une attaque terroriste islamiste ». « Si nous sommes attaqués, une fois encore, c’est pour les valeurs qui sont les notres, pour notre goût de la liberté, pour cette possibilité sur notre sol de croire librement et de ne céder à aucun esprit de terreur », a-t-il poursuivi. « Et je le dis avec beaucoup de clarté, nous ne céderons rien. »
Plan Vigipirate porté au niveau « urgence attentat » sur l’ensemble du territoire. Jean Castex a annoncé aux députés que le niveau de vigilance le plus élevé était activé. « Le niveau urgence attentat peut être mis en place à la suite immédiate d’un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action », explique le site du gouvernement. « Ce niveau est mis en place pour une durée limitée : le temps de la gestion de crise », précise-t-il. « Il permet notamment d’assurer la mobilisation exceptionnelle de moyens, mais aussi de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise. »
Le parquet national antiterroriste se saisit des faits. Une enquête de flagrance a été ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle ». L’enquête a été confiée à La Direction centrale de la police judiciaire et a la DGSI.
Renforcement de la surveillance des lieux de culte et des cimetières. Le ministère de l’Intérieur craint « tout acte qui pourrait être commis par mimétisme » après l’attaque au couteau de Nice.
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