Après les annonces attendues d’Emmanuel Macron mercredi, Jean Castex a détaillé la mise en place du second confinement que s’apprête à connaître la France.
Jeudi 29 octobre, lors d’une conférence de presse en présence d’autres ministres, dont Élisabeth Borne (Travail), Jean-Michel Blanquer (Éducation nationale) et Bruno Le Maire (Économie et Finances), le chef du gouvernement a notamment justifié la décision présidentielle : « Il n’y a pas d’autre solution. » Si, selon le Premier ministre, le gouvernement avait « anticipé la seconde vague », il prévoit également un pic d’hospitalisations en novembre, « plus élevé qu’en avril ».
Le nouveau confinement, qui doit durer « a minima » jusqu’au 1er décembre, se fera selon des modalités qui « ne seront pas celles de mars-avril, car nous avons appris de la première vague », a assuré Jean Castex. Comme au printemps dernier, les dérogations seront possibles pour faire ses courses, aller chez le médecin… mais aussi prendre l’air pendant « une heure maximum » et dans « un rayon d’un kilomètre du domicile ». L’amende coûtera toujours 135 euros, mais pour faciliter les choses des « attestations permanentes » seront cette fois délivrées par les entreprises et les écoles.
Trois changements majeurs ont été mis en place par rapport au printemps : les écoles, collèges et lycées resteront ouverts, le travail pourra continuer, les Ehpad et les maisons de retraite pourront être visités. Mais les activités extrascolaires pour les enfants, comme le sport et la musique, seront arrêtées. Le port du masque à l’école est étendu aux enfants de primaire dès l’âge de six ans, alors qu’il était réservé jusque-là aux seuls élèves du collège, a annoncé le Premier ministre. Le nouveau protocole sanitaire renforcé prévu dans les établissements scolaires « permettra l’accueil de tous les élèves », a martelé le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer. Mais conservatoires, clubs de sport et, plus généralement, « les établissements qui proposent des activités extrascolaires » seront fermés.