La pandémie expose les hôpitaux aux cyberattaques

Submergés par les patients infectés par le Covid-19, les hôpitaux et centres de santé sont devenus les cibles privilégiées d’attaques informatiques utilisant un logiciel d’extorsion.

Les malfaiteurs misent sur le fait que les établissements ne prendront pas le risque de refuser de payer une rançon aux conséquences potentiellement dramatiques pour les malades au moment même où la pandémie repart de plus belle en Europe et aux États-Unis.

Une alarme émise mercredi a particulièrement marqué les esprits: la police fédérale américaine (FBI) et les ministères de l’Intérieur et de la santé ont en effet affirmé disposer d’informations crédibles faisant état d’une «menace cybercriminelle imminente contre les hôpitaux américains et les fournisseurs de services de santé».

Les États-Unis ont dans la foulée enjoint les établissements de santé à «prendre rapidement des précautions adéquates pour protéger leurs réseaux informatiques».

Les cyberattaques redoutées se font à l’aide d’un «ransomware», une sorte de logiciel malveillant qui bloque l’accès à un site ou un ordinateur jusqu’à ce que la victime envoie une somme d’argent contre une clé pour reprendre le contrôle de la machine.

Touché, le centre hospitalier de l’université du Vermont a dit collaborer avec les autorités sur «une cyberattaque désormais confirmée ayant affecté certains de nos systèmes», avec des «impacts variables» sur les soins administrés aux malades.