Su-25 arménien abattu par les forces azerbaïdjanaises

L’armée azerbaïdjanaise a abattu un avion d’attaque Su-25 arménien, lequel tirait sur ses positions dans le Haut-Karabakh, a rapporté le ministère de la Défense du pays. Erevan n’a pas encore commenté cette information.

Dimanche 1er novembre, plusieurs subdivisions des forces armées arméniennes ont tenté d’attaquer les troupes azerbaïdjanaises du côté de Zangilan (également appelé Kovsakan) dans le Haut-Karabakh, a déclaré la Défense azerbaïdjanaise. Selon elle, les assaillants ont fait usage de diverses armes de gros calibre et d’un avion Su-25, lequel a été détruit.

Grâce à la vigilance du personnel de nos unités, l’avion d’attaque Su-25 de l’ennemi, qui attaquait nos positions depuis les airs, a également été abattu, indique le rapport du ministère, affirmant que l’armée arménienne a «subi de lourdes pertes et a été contrainte de se replier sur le territoire de l’Arménie.

Toujours selon Bakou, d’autres combats ont fait rage dans la nuit de dimanche à lundi du côté d’Agdam, Khojavend (Martouni) et Qubadli, trois villes du Haut-Karabakh. Au cours des opérations de combat, l’armée azerbaïdjanaise a détruit 22 unités de matériel militaire arménien, dont quatre unités de lance-roquettes multiple « Grad » et dix canons, poursuit le rapport.

Les troupes azerbaïdjanaises affirment toujours «contrôler la situation opérationnelle sur tout la ligne de front». La partie arménienne n’a pas encore officiellement communiqué sur cette opération et la perte de son appareil.

Troisième cessez-le-feu. Depuis la reprise du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan le 27 septembre dans ce territoire qui a proclamé unilatéralement son indépendance en 1991, trois cessez-le-feu ont été signés par les deux parties. Le dernier en date a été négocié à Washington le 25 octobre, mais n’a pas été respecté bien longtemps, à l’instar de ses prédécesseurs. Les deux parties continuent de s’accuser mutuellement de reprendre les hostilités et de violer les accords de trêve.

Vendredi dernier, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères et des coprésidents du groupe de Minsk et de l’OSCE à Genève, Erevan et Bakou sont parvenus à un accord stipulant qu’ils ne frapperont pas volontairement des civils et des cibles non militaires, conformément au droit humanitaire international.

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