Alors que les vacances de Noël ne sont que dans un mois et demi, l’Institut Pasteur a prédit une décrue plus faible de l’épidémie pour cette deuxième vague par rapport au printemps, selon ses modélisations de la courbe du taux de reproduction du coronavirus pour les prochaines semaines consultées par Le Figaro.
La décrue de l’épidémie risque d’être bien plus faible qu’au printemps dans un scénario jugée optimiste, indique l’Institut Pasteur dans ses dernières modélisations consultées par Le Figaro.
Pour tirer cette conclusion, les chercheurs ont étudié des courbes du taux de reproduction du Covid-19 en faisant varier la valeur du R0, un paramètre qui vise à évaluer la dynamique de propagation du virus.
Fin octobre, ce paramètre était deux fois plus élevé que lors du premier confinement, mais presque deux fois moins qu’au tout début de l’épidémie, ce qui montre le respect massif de certains gestes barrières ou la réduction des interactions sociales.
Interrogé par Le Figaro, le membre du conseil scientifique Simon Cauchemez, qui pilote ces modélisations, a déclaré que dans un scénario optimiste, la décrue commencerait dans deux semaines autour du 18 novembre, mais avec toujours 1.000 admissions quotidiennes à l’hôpital le 15 décembre, bien loin des 5.000 qui permettent d’envisager un déconfinement, selon Emmanuel Macron.
Rejoignez News-Front sur Facebook, Vkontakte, et Telegram pour découvrir le meilleur de nos informations