Terrorisme islamiste : le gouvernement décidé à expulser les migrants qui constituent une menace

Selon l’AFP, le gouvernement, principalement sous la houlette de Gérald Darmanin, montre sa résolution d’expulser du territoire national plusieurs centaines de migrants radicalisés afin de lutter contre la menace du terrorisme islamiste.


Voyages diplomatiques, renforcement des frontières, placements en rétention… La France multiplie les initiatives pour éloigner de son territoire les migrants radicalisés et tenter de contrer la menace terroriste.

Les trois attaques islamistes perpétrées en l’espace d’un mois, entre fin septembre et fin octobre, devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, à Conflans-Sainte-Honorine et dans la basilique Notre-Dame de Nice, ont acculé le gouvernement à changer de braquet sur la question.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin entame ce 6 novembre une tournée, notamment au Maghreb, sur le thème de «la lutte contre le terrorisme et la lutte contre l’immigration irrégulière», a souligné son entourage auprès de l’AFP.

Son voyage commence par Rome où il doit s’entretenir avec Luciana Lamorgese, ministre de l’Intérieur, au sujet notamment de la réforme du système européen d’asile et d’immigration. Ce même jour, il doit se rendre en Tunisie, puis le lendemain en Algérie, après un détour par Malte, notamment pour rencontrer ses homologues. L’objectif est de «faire repartir la machine» des expulsions vers ces pays, confirme-t-on dans l’entourage du ministre, cité par l’AFP. Notamment en négociant des laissez-passer consulaires. Une machine grippée par la crise du Covid-19, qui a contraint à la fermeture des frontières extérieures de l’Union européenne. Même si les discussions porteront sur l’immigration en général, «une priorité est donnée aux individus qui représentent une menace pour l’ordre public», selon cette même source.

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