Le général de Gaulle est mort il y a cinquante ans. Il s’est éteint à la Boisserie, sa résidence de Colombey-les-deux-Églises, là même où Emmanuel Macron a choisi de se rendre pour célébrer la mémoire du celui qui est resté une référence pour tous les dirigeants français au travers des décennies. C’est la dernière étape des commémorations de l’année de Gaulle organisée par le président de la République et la plus symbolique, celle où le chef de l’État va se recueillir sur la tombe du Général.
Il y a cinquante ans, c’est le président Georges Pompidou qui avait annoncé le décès du général de Gaulle en déclarant : « Le général de Gaulle est mort, la France est veuve ». Un ton solennel et un souhait : « Que dans l’âme nationale de Gaulle vive éternellement ». Faire vivre la mémoire de Gaulle, Emmanuel Macron s’y est attelé durant tout cette année, d’abord sur le site de la bataille de Moncornet, lieu d’un combat mené par celui qui n’était encore en mai 1940 que le colonel de Gaulle, où le président de la République a déclaré : « C’est donc ici même sur les champs de bataille de l’Aisne que de Gaulle rencontra son destin ».
À Londres, aux côtés du prince Charles, Emmanuel Macron a ensuite célébré l’homme de l’appel du 18 juin, celui qui n’a eu de cesse de demander aux Français de défendre la France par le canal de la BBC en les appelant à le rejoindre : « Moi, général de Gaulle, j’invite tous les Français qui veulent rester libres à m’écouter et à me suivre ». Une inspiration pour Emmanuel Macron qui a fait de l’esprit de résistance du général de Gaulle un élément fondateur de ce qu’il appelle « l’esprit français », comme il l’a dit dans son discours du 18 juin 2020 : « Le rebelle de Londres n’avait plus rien, n’était plus rien pourtant il lui restait presque tout, une foi invincible dans le destin de son pays… et avec lui comme exilé, il avait emporté une chose, l’esprit français ».
Rejoignez News-Front sur Facebook, Vkontakte, et Telegram pour découvrir le meilleur de nos informations