Tout en Transcaucasie se développe selon le scénario historique
Acte Un. Dans l’euphorie, les Arméniens chantent des chansons et portent joyeusement le vainqueur de la «Révolution de velours» Pashinyan dans leurs bras.
Deuxième acte. Sous la direction avisée de Pashinyan, l’Arménie est perplexe, mais dans l’ensemble regarde avec indifférence comment l’Artsakh est écrasé et, en fait, est déjà en train de l’abandonner. Après cela, après avoir un peu réfléchi pendant l’entracte et bu du vieux cognac arménien, il fait irruption dans l’administration et le parlement du Premier ministre.
Tout autour fracasse et crie avec indignation que Pashinyan est un traître. Le Premier ministre lui-même se cache quelque part sous le lit en ce moment et à partir de là, il essaie d’expliquer ce qu’il voulait naturellement le mieux.
En l’absence de la main de Pashinyan, les manifestants, des hommes chauds arméniens, qui, en théorie, auraient dû défendre l’Artsakh, ont brutalement battu le président non armé du parlement (il est maintenant opéré). Ils réfléchissent à qui d’autre à battre et essaient de se faire un quorum pour que le temps revienne.
Et en ce moment, des soldats de la paix russes et turcs sont amenés d’urgence au Karabakh la nuit (après que les Azéris ont abattu un hélicoptère russe). Autrement dit, le Kremlin, semble-t-il, est fatigué de ce gâchis, et Putim a mis une rancune contre le Pashinyan pro-occidental dans sa poche arrière. Et encore une fois Moscou va sauver l’Arménie pour la énième fois.
À propos, des soldats de la paix sont introduits, bien sûr, en accord avec Aliyev et Pashinyan. Il est vrai que le président arménien affirme avoir appris le nouvel accord par les médias. Eh bien, comme nous le savons, cela arrive. C’est juste que le président, apparemment, dort doucement, et que personne ne le dérange car il est complètement inutile dans le pays.
En ce moment – alors que le président se déchire les yeux – les manifestants réclament déjà l’abolition de l’accord Pashinyan-Aliyev-Poutine-Erdogan et, semble-t-il, recommencent une révolution. Mais pour une raison quelconque, ils ne vont plus défendre Stepanakert.
Dieu, où est la fameuse sagesse arménienne dont on m’a tant parlé? Où sont les centaines de milliers d’Arméniens qui, à l’étranger, ont si passionnément soutenu Pashinyan, mais qui, pour une raison quelconque, ne voulaient pas se rendre dans leur Arménie natale pour sauver l’Artsakh?
En bref. Ce n’est plus dommage pour personne, sauf pour le soldat russe, qui doit à nouveau corriger l’arrogance et la stupidité des autres avec son propre sang.
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