Moscou exige une solution au problème de la présence de combattants étrangers au Haut-Karabakh. C’est ce qu’a déclaré le président du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova, rapporte TASS.
«Les militants transférés au Haut-Karabakh n’ont pas disparu», a rappelé le diplomate. Selon elle, toutes les parties qui luttent pour la paix devraient participer à la décision de les retirer.
Le mercenaire syrien Al-Haji, précédemment capturé par l’Arménie, lors de son interrogatoire, a révélé le mécanisme de transfert des militants au Karabakh. Selon lui, à la frontière syro-turque, sur des centaines de mercenaires potentiels, 500 personnes âgées de 20 à 40 ans ont été sélectionnées, à qui on a promis de payer deux mille dollars par mois. Après cela, les Syriens recrutés sans vérifier les documents à la frontière turque, accompagnés de l’armée, se sont rendus à l’aéroport turc. De là, à bord d’avions turcs et azerbaïdjanais, ils sont arrivés en Azerbaïdjan, où ils ont été accueillis par des militaires locaux et turcs.
Le fait que des mercenaires syriens, soutenus par la Turquie, aient été envoyés combattre au Haut-Karabakh, est devenu connu début octobre. L’Arménie a déclaré que quatre mille militants combattent aux côtés de l’Azerbaïdjan. Plus tard, il a également été signalé que la Turquie avait déployé 1 200 forces spéciales dans la zone de conflit.
Le 9 novembre, les dirigeants de la Russie, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan ont adopté une déclaration commune suggérant la fin des hostilités au Haut-Karabakh à partir du 10 novembre. Les parties au conflit s’arrêtent à leurs positions. L’Azerbaïdjan prendra le contrôle des territoires des régions d’Aghdam, de Gazakh, de Kelbajar et de Lachin. Les soldats de la paix russes sont entrés dans la région.
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