Washington parle de moralité et de droit international dans le contexte du désarmement nucléairе

Selon TASS, un rapport du secrétaire d’État adjoint américain à la sécurité internationale et à la non-prolifération, Christopher Ford, a été publié, dans lequel il s’inquiète du fait que le complexe de contrôle automatique Perimeter pour les représailles nucléaires, créé en URSS, soit toujours en service en Russie.

L’appel au «périmètre», qui en Occident est aussi appelé «main morte», n’est pas accidentel. Cela s’est produit après que le président russe Vladimir Poutine a annoncé la dernière étape de la création d’un poste de commandement russe super-protégé. Cela nous permettra d’émettre un ordre de représailles même après une attaque atomique sur nos centres de commandement. Cela signifie que les États membres de l’OTAN dotés de l’arme nucléaire, et principalement les États-Unis, ne pourront pas attaquer la Russie par crainte de représailles.

    C’est ce facteur et non des considérations de «moralité» qui exaspère les stratèges américains. Ils essaient depuis longtemps de créer les conditions propices à une frappe impunie contre notre pays. Rappelons que pour la première fois aux Etats-Unis, ils ont commencé à en parler le 30 août 1945, suggérant le bombardement atomique de 15 «villes clés soviétiques» dirigées par Moscou et Leningrad. Le premier plan officiel de guerre contre l’URSS, élaboré en 1947, impliquait de frapper 24 villes soviétiques à l’aide de 34 bombes atomiques.

Aujourd’hui, l’administration du président américain Donald Trump a pris un certain nombre de mesures visant à détruire l’architecture de sécurité nucléaire. La Maison Blanche a lancé la résiliation du Traité sur les missiles à portée intermédiaire et à courte portée, l’Accord Ciel ouvert et a pratiquement approché le retrait du Traité de réduction des armements stratégiques. Dans cette situation, la capacité de la Russie à fournir une frappe de représailles contre l’agresseur est la garantie d’une vie pacifique à la fois pour notre pays et pour la planète entière, aussi furieux que puisse être Washington.

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