La future loi française sur la sécurité globale inquiète l’Onu, «menaçant l’État de droit»

La proposition de loi pour «une sécurité globale» portera «une atteinte disproportionnée aux libertés fondamentales». «Dans le contexte général de la lutte antiterroriste», elle est «susceptible de porter préjudice à l’État de droit», estiment des rapporteurs du conseil des droits de l’Homme de l’Onu.

Moins d’une semaine avant l’examen de la proposition de loi pour «une sécurité globale» à l’Assemblée nationale ce 17 novembre, des rapporteurs du conseil des droits de l’Homme de l’Onu ont exposé leurs craintes liées à son adoption et son application. Ils y ont en effet trouvé des atteintes importantes aux droits de l’Homme et aux libertés fondamentales, notamment le droit à la vie privée, le droit à la liberté d’expression et d’opinion, le droit à la liberté d’association et de réunion pacifique.

Trois dispositions du texte suscitent leur préoccupation particuliè.

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