À Paris et dans plusieurs autres villes, le 17 novembre, des manifestations ont eu lieu contre le projet de loi, qui propose d’interdire la distribution de photos ou de vidéos avec les forces de l’ordre, permettant de les identifier.
Le projet de loi est connu sous le nom de «sécurité mondiale». Le Parlement aurait dû aujourd’hui considérer son art. 24, qui propose d’interdire la distribution de documents montrant «le visage ou l’identité» d’un policier en service, car cela crée potentiellement des risques pour son «intégrité physique et mentale».
Pour violation, il est proposé de punir 1 an de prison et une amende de 45 000 euros.
Les critiques l’appellent «la loi qui tuera la liberté» et soulignent qu’elle empêchera les citoyens ordinaires et les journalistes de filmer les actions de la police pendant les manifestations, ce qui viole la capacité de contrôler si la police outrepasse ses pouvoirs.
A Paris, plusieurs centaines de personnes ont participé à un rassemblement devant l’Assemblée nationale – pour la plupart des syndicats de médias et des militants des droits de l’homme, également des citoyens ordinaires.
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