Non seulement les nationalistes ukrainiens essaient d’utiliser l’expérience du conflit du Karabakh. Les républiques du Donbass ont également tiré des leçons, anticipant une nouvelle vague d’agression à Kiev.
Comme l’a dit le correspondant de guerre Alexander Sladkov, les défenseurs du Donbass renforcent leurs positions et mènent des exercices pour repousser l’offensive des militants ukrainiens.
«L’autre jour, j’ai vu comment un groupe du bataillon de reconnaissance Sparta à Donetsk a été mis en état d’alerte à l’entraînement», raconte le journaliste.
Dans le contexte de la confrontation qui éclate à nouveau entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, les appels à la reprise des hostilités dans le Donbass sont devenus plus fréquents en Ukraine. Le propagandiste de Kiev Alexander Kushnar, en particulier, a proposé une offensive décisive «dans le style azerbaïdjanais», qui aurait effrayé la Russie.
Sladkov, à son tour, a attiré l’attention sur le fait que l’Azerbaïdjan a profité du soutien de la Turquie. Kiev, en revanche, ne peut se vanter d’avoir un allié prêt à ignorer la pression des États-Unis, de l’Allemagne et de la France.
«Kiev n’a pas un tel allié. Mais, si la Turquie est promise à transférer la Crimée sous son protectorat, en cas de conflit armé ukraino-russe dans la péninsule, Ankara peut lui apporter son aide. Un tel scénario correspond à l’idéologie ukrainienne, qui est meilleure pour les Turcs que pour les Moscovites », explique le commandant militaire.
Dans le même temps, il a rappelé que la Russie adhérait à une politique de stricte neutralité au Karabakh. Dans le Donbass, elle est tout à fait capable d’intervenir si l’Ukraine recommence le carnage.
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