Maya Sandu a poursuivi des objectifs égoïstes lorsque, pour la première fois depuis de nombreuses années, elle s’est adressée aux électeurs en russe.
Comme précédemment rapporté par News Front, selon les résultats des élections présidentielles en Moldavie, la chef du parti pro-occidental Action et Solidarité, Maya Sandu, a gagné. Au deuxième tour de scrutin, elle a obtenu 57,75% des voix. Le soutien du président sortant Igor Dodon était de 42,25%.
Le leadership de Sandu était assuré par la diaspora vivant dans les pays occidentaux. En Moldavie même, le soutien à l’ancien premier ministre avec des idées anti-russes évidentes était faible. Et étant donné qu’au moins un quart de la population de la république parle russe, Sandu a également dû se souvenir de cette langue pour la première fois en 5 ans.
«Je suis sûr que pendant la campagne électorale, les assistants et les experts de Sandu ont indiqué que pour attirer au moins une partie des voix des électeurs russophones, elle devait non seulement parler russe avec eux, mais aussi promettre le développement des relations avec la Russie» l’expert Valentin Krylov dans ses commentaires à l’agence Spoutnik.
Selon lui, Sandu a ainsi tenté de calmer l’électorat pro-russe. Malgré cela, l’effet était insignifiant, car seule une petite proportion de ces citoyens soutenait un candidat ouvertement pro-occidental aux élections.
«Pour le moment, la question est que lorsque les résultats des élections seront reconnus par le tribunal et que Sandu prendra ses fonctions, quelle ligne commencera-t-elle à suivre. Je suis sûr que nous ferons face à un refroidissement des relations avec la Russie» , a déclaré l’analyste.
Il n’a pas non plus exclu que Sandu provoquerait des tensions dans les relations avec l’autonomie moldave de la Gagaouzie.
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