Le président de la région dissidente du Tigré, dans le nord de l’Ethiopie, a affirmé lundi que son peuple était «prêt à mourir» au lendemain de l’ultimatum du premier ministre éthiopien
Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) tiendra mardi sa première réunion sur la guerre au Tigré, à la demande de l’Afrique du Sud, du Niger, de la Tunisie et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, rapportent lundi des sources diplomatiques. Cette réunion virtuelle se tiendra à huis clos et il n’était pas clair lundi soir si elle donnerait lieu à la publication d’une déclaration.
Cette session intervient alors que le président de la région dissidente du Tigré, dans le nord de l’Ethiopie, a affirmé lundi que son peuple était «prêt à mourir», au lendemain d’un ultimatum de 72 heures lancé par le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed aux dirigeants tigréens pour qu’ils se rendent.
Près de trois semaines après le début d’une opération militaire visant à rétablir son autorité sur cette région du nord de l’Ethiopie, le pouvoir fédéral projette d’«encercler» prochainement Mekele, capitale du Tigré et siège du gouvernement local issu du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qu’il veut remplacer par des «autorités légitimes»
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