Le Conseil d’Etat confirme la dissolution de BarakaCity

En rejetant la requête en référé déposée par BarakaCity pour s’opposer à sa dissolution, le Conseil d’Etat a confirmé le décret gouvernemental pris en ce sens au mois d’octobre. Une nouvelle dont s’est réjoui Gérald Darmanin.

Dans un communiqué diffusé le 25 novembre 2020, le Conseil d’Etat a confirmé la dissolution de l’association controversée BarakaCity, en rejetant la requête en référé déposée par celle-ci.

«Le juge des référés du Conseil d’Etat estime que les propos incriminés du président de l’association peuvent être imputés à l’association elle-même et constituent des discours incitant à la discrimination, à la haine ou à la violence, pouvant justifier une dissolution», a indiqué le Conseil d’Etat dans le document annonçant la décision.

«Le Conseil d’Etat confirme la dissolution de BarakaCity, association qui incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale et banalisait les actes terroristes», s’est réjoui Gérald Darmanin sur Twitter.

L’association BarakaCity avait été dissoute en conseil des ministres le 28 octobre dernier pour ses liens avec la mouvance islamiste radicale. Liens dont elle se défend.

Le président et fondateur de l’association, Idriss Sihamedi, avait dans la foulée demandé à la Turquie l’asile politique pour son association. L’homme est par ailleurs soupçonné de cyberharcèlement et d’injures envers une ex-journaliste de Charlie Hebdo et doit être jugé en janvier prochain pour ces faits.

Le décret gouvernemental actant la dissolution de BarakaCity accusait la structure de répandre des idées prônant l’islamisme radical «par l’intermédiaire du compte personnel Twitter de son président ainsi que des comptes Facebook et Twitter de l’association». «Elle diffuse et invite à la diffusion d’idées haineuses, discriminatoires et violentes», était-il ajouté.

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