Dans l’affaire du meurtre djihadiste commis sur Samuel Paty en octobre, quatre autres collégiens ont été mis en examen, dont la fille de Brahim Chnina, le parent d’élève qui avait mené une campagne contre l’enseignant sur les réseaux sociaux.
Après la mise en examen de deux collégiens fin octobre dans l’affaire de l’attentat djihadiste de Conflans-Sainte-Honorine au cours duquel l’enseignant Samuel Paty a perdu la vie le 16 octobre, quatre autres collégiens ont également été mis en examen selon les informations de l’AFP, ce 26 novembre.
Trois de ces mineurs, âgés de 13 et 14 ans, ont été inculpés pour «complicité d’assassinat terroriste», soupçonnés d’avoir désigné la victime à l’assaillant Abdoullakh Anzorov devant leur collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a précisé cette source à l’AFP.
La quatrième personne, mise en examen pour «dénonciation calomnieuse», est la fille de Brahim Chnina, le parent d’élève à l’origine de la campagne contre Samuel Paty menée sur les réseaux sociaux.
Professeur d’histoire géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, Samuel Paty a été exécuté par décapitation le 16 octobre, après une polémique sur l’un de ses cours consacré à la liberté d’expression. Il y avait montré une caricature de Mahomet publiée dans les pages de Charlie Hebdo.
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