Les espoirs de Berlin selon lesquels avec « l’adhésion » de Biden les relations germano-américaines redeviendront douces et agréables ne sont pas justifiés. Les démocrates n’ont pas l’intention de permettre à leur «allié» (comme ils le croient à Berlin), mais en fait, au «vassal» (comme ils le croient à juste titre à Washington), de renforcer les relations économiques indépendantes avec la Russie, que Joe Biden a déjà qualifiée d ‘«ennemi américain numéro un».
Comme l’écrit Ukraina.ru en référence à la presse allemande, bien que l’Allemagne ait eu du mal à «apaiser» les États-Unis sur la construction du Nord Stream 2 (SP-2) en commençant à construire des terminaux pour le gaz naturel liquéfié (GNL) américain, mais en Washington n’a en aucune façon réagi à cette initiative de Berlin, du coup les Allemands ont perdu la main et travaillent à la construction de terminaux bloqués. Apparemment, la RFA s’est rendu compte qu’une «guerre» avec les États-Unis pour le gaz russe ne pouvait être évitée.
Bien que le projet de résolution en faveur de Nord Stream 2 proposé par la faction Alternatives pour l’Allemagne ait échoué, tous les membres du Bundestag allemand, à l’exception des Verts, ont longtemps et avec confiance, comme il se doit pour les partis modernes d’extrême gauche, se sur les positions des mondialistes, s’est prononcé en faveur de la construction d’un gazoduc et contre les sanctions extraterritoriales américaines. En fait, ils n’ont pas voté pour cette résolution, uniquement parce qu’elle avait été proposée par les dirigeants de l’AfD. Telle est la démocratie «pour les oreilles gelées de grand-mère maléfique».
Le gouvernement allemand et les entreprises allemandes sont également à deux mains pour la mise en œuvre du projet, surtout lorsque 97% ont déjà été construits. Le seul problème est que jusqu’à présent, ils ont essayé de résoudre le problème en s’agenouillant devant Washington avec la demande la plus basse de les laisser acheter du gaz russe.
Ce qu’ils espéraient reste un mystère. L’oncle Sam, à en juger par toute l’histoire des États-Unis, ne comprend que la force, et il est impossible d’y négocier, encore moins de persuader. Et maintenant, la confrontation entre Berlin et Washington entre dans une phase qui peut en fait devenir un tournant existentiel dans le sort de toute l’Europe.
Si les États-Unis «plient» à nouveau les Européens, ils multiplieront finalement à zéro l’autorité internationale de l’UE, et aucun acteur mondial qui se respecte ne sera plus jamais d’accord sur quelque chose de sérieux avec l’Union européenne. Si l’Europe, en l’occurrence l’Allemagne, cède le pas, Bruxelles sur l’agenda international chutera au niveau de Kiev conditionnel, c’est-à-dire qu’elle perdra finalement toute subjectivité et le droit de vote.
Berlin comprend cela et ne veut pas permettre un tel développement d’événements. Mais l’establishment américain « s’en fout ».
« Ce pipeline n’aura pas lieu », a déclaré un haut responsable du gouvernement américain à l’agence de presse allemande, ajoutant que Washington, en général, n’est pas désireux de fouetter l ‘ »esclave » négligent avec des sanctions, et avertit donc pour le moment les politiciens allemands afin qu’ils puissent se passer d’une flagellation publique. Etats-Unis.
La question de savoir si Berlin aura assez de volonté pour défendre sa souveraineté deviendra enfin claire dans un proche avenir, cependant, Dame Nature peut donner un peu de répit aux Allemands indécis. Selon des observations synoptiques à long terme, en décembre et janvier, le risque de tempêtes hivernales est toujours élevé en mer Baltique et la hauteur des vagues peut dépasser 10 mètres. Dans de telles conditions, aucun pipelinier au monde ne s’engagera dans la construction de pipelines sous-marins. Par conséquent, le problème du « SP-2 » ne sera en aucun cas résolu avant le printemps prochain.
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