Alexandre Loukachenko a déclaré qu’il ne «restera pas président une fois que la nouvelle Constitution sera en place». Il affirme cependant que le pouvoir ne doit pas être entre les mains d’un «inconnu», mettant en avant la stabilité du pays.
Le 27 novembre 2020, lors d’une rencontre avec les employés d’un hôpital de Minsk, le chef d’Etat biélorusse Alexandre Loukachenko a évoqué un possible départ de la présidence. Cette déclaration intervient alors que le pays a été secoué pendant plusieurs mois par un mouvement de contestation né de sa réélection à la tête de l’Etat.
S’exprimant d’abord sur les mesures prises pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, tel que le rapporte l’agence de presse biélorusse BelTA, Alexandre Loukachenko s’est félicité de la gestion de la crise dans son pays, tout en profitant de l’occasion pour critiquer l’opposition : «Dieu merci, nous avons un pouvoir vertical. Vous avez peut-être remarqué que nos tristement célèbres manifestants frappent principalement le président et la verticalité du pouvoir. Ils veulent la démocratie, ils veulent élire tout le monde».
Je ne serai pas le président une fois que la nouvelle Constitution sera en place
«Nous avons vu ça à l’époque de Gorbatchev. A l’époque, on pouvait élire tout le monde, y compris les chefs d’entreprise. Qu’avons-nous élu à la fin ? Nous avons perdu le pays et l’URSS s’est effondrée. Maintenant, ils veulent que nous tombions dans le même sale tour», a-t-il ajouté.
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