Un eurodéputé hongrois du parti de Viktor Orban a admis mardi que sa démission était liée à sa participation à une soirée clandestine à Bruxelles, décrite par des médias comme une «partouze» ignorant les restrictions anti-Covid en vigueur.
Outre le non-respect des mesures liées à la pandémie, Jozsef Szajer, 59 ans, se voit aussi reprocher une infraction à la législation sur les stupéfiants. Lui-même a assuré dans un communiqué n’avoir «pas consommé de drogue», alors qu’«une pilule d’ecstasy» a été retrouvée par la police.
Cet élu du Fidesz, parti hongrois associé au groupe parlementaire PPE (droite) avait annoncé dimanche son départ du Parlement européen et son retrait de la vie politique, en assurant que cela «n’a(vait) rien à voir» avec les débats politiques en cours sur l’État de droit dans son pays.
Mardi, alors que le quotidien flamand Het Laatste Nieuws évoquait sa présence dans cette soirée ayant donné lieu vendredi soir à une vingtaine d’interpellations, il a donné lui-même des précisions.
«Je regrette profondément cette violation des restrictions anti-Covid, c’était irresponsable de ma part. Je suis prêt à payer l’amende prévue dans ce cas» (soit 250 euros, ndlr), a expliqué M. Szajer dans un texte transmis par le PPE. «Je présente mes excuses à ma famille, à mes collègues et à mes électeurs», a-t-il ajouté, parlant d’«un faux pas strictement personnel», sans donner d’autres précisions.
Le quotidien La Dernière heure a qualifié la soirée de «lockdown partouze». Dans un pays où des «lockdown parties» (soirées ignorant le couvre-feu) sont fréquemment interrompues par l’intervention de la police depuis le début du deuxième confinement lié à la pandémie.
Rejoignez News-Front sur Facebook, Vkontakte, et Telegram pour découvrir le meilleur de nos informations