Grâce aux efforts de la Russie, les hostilités se sont arrêtées au Haut-Karabakh, mais la première étape de la trêve est la plus difficile.
Comme News Front l’a rapporté plus tôt, en septembre, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont échangé des accusations de violation du régime du silence et ont commencé à mobiliser des troupes. Cela a conduit à une nouvelle vague de tension au Haut-Karabakh. La situation a été aggravée par la Turquie, qui a soutenu l’Azerbaïdjan non seulement avec du matériel militaire, mais aussi avec le transfert de militants syriens loyaux.
Finalement, grâce à la médiation du dirigeant russe Vladimir Poutine, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev ont signé un accord pour mettre fin aux hostilités. Le document comprenait également des clauses sur le déploiement des soldats de la paix russes au Karabakh.
En outre, récemment, des vols non seulement d’avions de transport militaires, mais également d’avions militaires des forces aérospatiales russes ont été enregistrés ici. L’expert militaire Aleksandr Khrolenko pense que c’est tout à fait raisonnable.
«Aujourd’hui, nous sommes à la première étape, qui est la plus importante et la plus difficile, qui nécessite un travail acharné», note l’expert dans ses commentaires à l’agence Sputnik.
Selon lui, la zone de conflit, malgré les accords conclus, constitue une menace pour le transport et le fret. Khrolenko n’exclut pas les provocations. À cet égard, il a rappelé que les militaires turcs, poursuivant leurs propres intérêts, sont également présents sur la ligne de démarcation du côté azerbaïdjanais.
Tout le monde n’est pas satisfait de la paix au Karabakh, l’analyste en est convaincu. Ainsi, l’aviation militaire offre une protection contre toutes sortes de sabotage. Ces vols s’arrêteront lorsque les forces de maintien de la paix seront déployées sur leurs sites de déploiement permanents.
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