L’épidémie et les mesures prises par les autorités afin de freiner sa propagation ont frappé de plein fouet toute une série d’entreprises. Pour prévenir les faillites, l’État a offert des prêts. Certaines sociétés allant mal bien avant la crise, le risque d’émergence d’«entreprises zombies» existe, explique Marianne.
Avec une année marquée par la pandémie, l’État a multiplié les mesures d’aide aux entreprises pour empêcher qu’elles ne fassent faillite, rappelle le magazine Marianne dans une analyse.
Rien que concernant les prêts garantis par l’État (PGE), le gouvernement s’est engagé encore au printemps à en garantir jusqu’à 300 milliards d’euros, une offre très généreuse vu que l’Allemagne s’est «contentée» de 40 milliards et le Royaume-Uni de moins de 60, est-il souligné. 122 milliards ont déjà été distribués à plus de 590.000 sociétés, indiquent les chiffres du ministère de l’Économie et des Finances.
Or, explique l’auteur de l’article, la sélectivité lors de l’accord des prêts a été faible.
«Des entreprises qui allaient mal avant la crise ont été soutenues, au risque de créer des sociétés surendettées et incapables de rembourser leurs dettes, des entreprises zombies».
Et en cas de faillite de la société ayant bénéficié du PGE, l’État ne sera pas remboursé.
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