Les chefs d’États africains ont donné le feu vert à la Zone de libre-échange continentale qui doit devenir effective à partir du 1er janvier 2021. Restent les négociations entre pays membres sur les droits de douane et la règle d’origine. Médias 24 a interrogé un expert sur ces questions.
Lancée pour la première en 1963 lors d’un sommet de l’organisation de l’Union africaine, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) vient de naître après 57 ans de gestation. En effet, les chefs d’États africains ont ratifié ce week-end l’accord portant sur sa création durant un sommet extraordinaire. Il entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2021. Cependant, le chemin est encore long pour la mise en application de toutes les dispositions de l’accord, et ce pour plusieurs raisons d’ordre technique.
Dans un entretien accordé au site d’information marocain Médias 24, Abdou Diop, associé-gérant de Mazars Maroc et président de la Commission Afrique de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), le patronat marocain, a expliqué les différentes étapes à franchir pour arriver à une Zone de libre-échange fonctionnelle.
«L’accord entre en vigueur le 1er janvier, puisque le process de ratification [par les Parlements de tous les pays africains, NDLR] devra se faire avant le 31 décembre. Là-dessus, il n’y a aucun doute», a-t-il déclaré. «Mais il faudra avant cela se mettre d’accord sur des aspects techniques de l’accord telles les règles d’origine ou les offres tarifaires. Sur ces sujets, les négociations doivent aboutir rapidement pour que l’accord soit réellement opérationnel», a-t-il ajouté.
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