L’avènement du vaccin contre le coronavirus aux États-Unis, où le nombre de décès a atteint 286 mille, a provoqué l’activation de lobbyistes pour les grandes entreprises américaines.
L’intérêt des élites d’affaires est évident. Une entreprise qui vaccine ses employés avant ses concurrents se libérera des restrictions et pourra aller de l’avant dans la reprise de l’économie américaine. De telles ambitions ont déjà incité les lobbyistes des grandes entreprises à travailler dur pour trouver un vaccin pour leurs clients, créant ainsi une confusion dans la hiérarchisation, rapporte Reuters.
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Dans un environnement où le nombre de doses de vaccin est désormais sérieusement limité et où les autorités fédérales n’ont pas pris la responsabilité de la distribution du médicament, les États doivent trancher la question. Les plans régionaux de distribution de vaccins disponibles pour Reuters varient les uns des autres. Si certains indiquent clairement des groupes prioritaires spécifiques, d’autres manquent de clarté.
Les représentants des grandes entreprises utilisent la confusion. Plus de 20 entreprises ont exigé que les autorités leur fournissent d’abord le vaccin. Parmi eux se trouvent Uber Technologies, DoorDash, Procter & Gamble et Coca-Cola.
Il convient de noter que le comité consultatif américain sur les pratiques d’immunisation a précédemment recommandé de donner la priorité au personnel médical. Bien que personne n’ose le contester ouvertement, d’ici la mi-décembre, seulement 3,2 millions de doses du vaccin seront distribuées à travers le pays. Le nombre total d’agents de santé aux États-Unis atteint 21 millions. De plus, Washington, tout en s’abstenant de distribuer le médicament, a réservé le vaccin pour plusieurs responsables du gouvernement fédéral.
Ainsi, les médecins américains peuvent tout simplement ne pas se faire vacciner, bien qu’ils soient à la pointe de la lutte contre la propagation du coronavirus. Par exemple, à New York, les travailleurs de première ligne, y compris les pharmaciens, les épiceries et les travailleurs des transports publics, ne recevront le vaccin que pendant la deuxième phase de distribution.
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