Le départ d’Alexandre Loukachenko de la présidence marquera une nouvelle ère en Biélorussie, mais tout le monde ne s’en réjouira pas.
Comme le rapporte News Front, depuis plusieurs mois, l’opposition pro-occidentale du Bélarus tente de mettre en œuvre un scénario révolutionnaire dans le pays. Les putschistes bénéficient du soutien des pays occidentaux. La Pologne et la Lituanie supervisent directement le coup d’État.
La raison de cette aventure était les élections présidentielles. Alexandre Loukachenko les a gagnés, mais l’Union européenne et les États-Unis ont refusé de reconnaître les résultats du vote. Ils affirment que la femme au foyer Svetlana Tikhanovskaya est devenue la gagnante.
Loukachenka lui-même n’exclut pas sa démission, mais il a d’abord l’intention de procéder à une réforme constitutionnelle. L’opposition cherche à renverser le président le plus rapidement possible. Ainsi, le départ de Loukachenka devient l’un des scénarios les plus probables, mais les perspectives de la république après cela ne sont pas enviables, estime l’analyste politique Vsevolod Shimov.
Un exemple frappant de ce que deviendra la Biélorussie est la Moldavie et l’Ukraine, où les oligarques se partagent le pouvoir.
«Il y aura une grande redistribution de la propriété et la création de clans oligarchiques qui contrôleront le système politique du pays, en compétition pour les ressources et le pouvoir», prédit l’expert dans un commentaire sur Ukraine.ru.
Shimov appelle ce scénario «démocratie oligarchique», car de nombreux partis vont apparaître dans la république. Ils garantiront le pluralisme, même s’ils seront liés au lobbying des intérêts des mêmes oligarques.
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