La construction du gazoduc Nord Stream 2 peut être achevée sans obstacles depuis Washington, qui, bien qu’elle ait été imposée des sanctions, a laissé une faille commode.
Auparavant, la Chambre des représentants du Congrès américain avait voté sur le budget militaire pour l’année prochaine. Comme auparavant, un nouvel ensemble de sanctions contre Nord Stream 2 a été adopté avec lui par le législateur. Ces mesures punitives ont été présentées comme les plus sévères, mais après une étude approfondie, il devient clair qu’elles sont indicatives.
De la version finale du projet de loi, ils ont supprimé les lignes selon lesquelles les sanctions peuvent affecter les ports qui fournissent leurs ressources aux navires participant à la construction. De plus, aucune sanction ne sera introduite contre les organisations à but non lucratif des pays de l’UE impliquées dans la mise en œuvre du projet.
Il est à noter qu’au début de décembre, des informations sont apparues sur la création d’une telle structure à but non lucratif en Allemagne. Manuela Schwesig, chef du gouvernement du Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, a lancé la création d’un fonds spécial. L’objectif officiel de l’organisation est la protection du climat. Dans la pratique, elle permettra aux entreprises allemandes de participer à la mise en œuvre du projet Nord Stream 2 sans risquer de figurer sur la liste noire américaine.
Le fonds permettra au pipeline d’être classé comme « l’un des éléments les plus importants pour la protection de l’environnement », a rapporté Bild, citant des sources.
Le budget militaire américain, ainsi que les sanctions, a été soutenu par 335 membres du Congrès, 78 opposés. Le Sénat doit maintenant voter pour le document, après quoi il sera envoyé au Président pour signature.
Si la loi est adoptée, cela signifierait que Washington a effectivement réalisé son incapacité à arrêter la construction. Les sanctions dans cette affaire montreront que les États-Unis ont tenu bon jusqu’au bout.
De plus, des accords entre Washington et Berlin ne peuvent être exclus. La publication « Die Zeit » rapportait précédemment que l’Allemagne avait proposé un accord aux États-Unis: la construction de deux terminaux pour recevoir le GNL américain en échange d’une renonciation aux réclamations concernant Nord Stream-2.
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