L’ancien président soviétique Mikhail Gorbatchev a félicité l’ancien secrétaire d’État américain George Shultz à l’occasion de son 100e anniversaire, notant que les années de leur travail conjoint ont été des tournants à la fin de la guerre froide et que l’idée d’un monde sans armes nucléaires reste l’avenir.
Le dimanche 13 décembre, Schultz a eu 100 ans. Les félicitations de l’ancien dirigeant soviétique ont été publiées sur le site Web de la Fondation Gorbatchev.
« Les années de notre travail conjoint avec vous sont devenues un tournant pour mettre fin à la guerre froide et à la course aux armements nucléaires, pour instaurer la confiance dans les relations entre nos pays. Aujourd’hui, l’ampleur de ce qui a été fait alors semble particulièrement impressionnante. Je pense que nous pouvons en être fiers » , a écrit Gorbatchev dans son discours.
Il a souligné qu’il rendait hommage au travail de Schultz dans les années suivantes et qu’il le considérait comme une continuation de son travail de secrétaire d’État.
« Vous défendez de façon convaincante l’idée d’un monde sans armes nucléaires. Cela nous a rapprochés de vous et du président Ronald Reagan, bien que nous ayons vu le chemin qui y mène de différentes manières. Cette idée est l’avenir » , a déclaré l’ancien dirigeant soviétique.
Il a souhaité que Schultz «continue de nous donner à tous un exemple de longévité et d’activité intellectuelle remarquables». Dans ses félicitations, Gorbatchev note que l’ex-secrétaire d’État a parcouru un long chemin.
« Et vous et moi, pourrait-on dire, avons parcouru une partie de ce chemin ensemble. Aujourd’hui, je me souviens de ces années. Elles n’ont pas été faciles, mais très importantes pour le monde » , a précisé l’ex-président de l’URSS.
Il se souvient que lui et Schultz se sont rencontrés à plusieurs reprises, ont eu de nombreuses heures de conversations, ont discuté, ont cherché des solutions à des problèmes très difficiles. «À Moscou et à Washington, puis à Stanford et à Moscou, où nous nous sommes rencontrés et avons parlé, nous avons également parlé de l’avenir, du monde dans lequel vivront les prochaines générations. Et nous avons trouvé un langage commun», ajoute Gorbatchev.
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