«Défaut de transparence» : le Conseil de l’Europe appelle Berlin à mieux lutter contre la corruption

Un rapport du Groupe d’Etats contre la corruption (Greco), un organe du Conseil de l’Europe, appelle l’Allemagne à s’améliorer sur certains points dont la prévention des conflits d’intérêts susceptibles de toucher les membres du gouvernement fédéral.

Le Conseil de l’Europe a appelé le 15 décembre 2020 l’Allemagne, certes déjà «dotée d’un cadre anticorruption solide», à mieux faire, notamment pour la prévention des conflits d’intérêts susceptibles de toucher les membres du gouvernement fédéral.

Les mesures de lutte contre la corruption déjà prises par Berlin devraient «être complétées pour mieux cibler des problématiques spécifiques d’intégrité auxquelles sont confrontés les titulaires de hautes fonctions exécutives», pointe dans un rapport le Groupe d’Etats contre la corruption (Greco), un organe du Conseil de l’Europe.

Celui-ci relève «le défaut de transparence» autour de possibles influences extérieures «sur l’agenda» du gouvernement allemand, notamment le «lobbying exercé par des personnes» qui ont auparavant occupé «de hautes fonctions» gouvernementales.

Certes, le rapport du Greco reconnaît que «l’Allemagne s’est dotée d’un cadre anticorruption solide» tout comme les «importants efforts déployés pour améliorer la transparence».

Mais il appelle Berlin «à adopter des règles» claires afin que des «informations suffisantes» sur les interactions entre «titulaires de hautes fonctions exécutives» et des lobbyistes, cherchant par exemple à «influencer les activités législatives et autres du gouvernement», soient publiques.

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