La colère s’amplifie, 50 nouveaux policiers demandent à rompre leur contrat après les propos de Macron

En réaction aux propos du Président français sur les violences policières et les contrôles au faciès, une cinquantaine de fonctionnaires de la Loire veulent désormais démissionner. 180 agents dans l’Isère avaient déjà annoncé cette intention.

Après que 180 policiers dans l’Isère, dont 130 à Grenoble, ont déposé une demande de rupture conventionnelle, plus d’une semaine après les propos d’Emmanuel Macron sur les contrôles au faciès et les violences policières, une cinquantaine de policiers de la Loire ont fait de même, rapporte France Bleu.

Selon le média, les fonctionnaires estiment avoir été «lâchés» par le Président qui a reconnu, sur Brut il y a plus d’une semaine, l’existence de violences policières.

«Nous sommes tout le temps stigmatisés, déplore Sylvia Vaudou, secrétaire départementale d’Alliance-Police nationale dans la Loire, citée par France Bleu. Une police violente, une police raciste… Plus les propos de Monsieur Macron qui ont été quand même assez forts…».

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