Le chef de l’exécutif marocain a qualifié la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara occidental de «victoire sans précédent», démentant tout troc avec la cause palestinienne. En contradiction avec des responsables de son parti, il estime que l’accord avec Israël est «une ouverture». Quelle lecture faire de sa déclaration?
Lors d’un entretien accordé à la chaîne qatarie Al Jazeera, le chef du gouvernement marocain Saad Eddine El Othmani a qualifié «d’ouverture» l’accord de normalisation des relations entre le Maroc et Israël. Une position qui contraste avec celle qu’il a tenu fin août, au lendemain de l’annonce de l’accord de paix entre Israël et les Émirats arabes unis.
Son ministre de l’emploi, Mohamed Amekraz, issu comme lui du Parti de la justice et du développement (PJD), formation politique proche du mouvement international des Frères musulmans*, s’est prononcé contre la normalisation des relations avec l’État hébreu. Le député issu du PJD Abdelilah Hallouti, également secrétaire général de l’Union national du travail au Maroc (UNTM), le bras syndical du parti islamiste, a opposé au Parlement un non catégorique à tout rapprochement avec Israël.
Dans ce contexte, comment expliquer les positions diamétralement opposées exprimées par des responsables politiques de haut rang issus du même parti?
Rejoignez News-Front sur Facebook, Vkontakte, et Telegram pour découvrir le meilleur de nos informations