Trois policiers municipaux de Béziers, dans l’Hérault, ont été placés en garde à vue après la mort d’un homme interpellé le 8 avril. Pour se défendre, les agents ont livré leur version, laquelle est contredite par plusieurs témoins cités par Le Parisien.
Le parquet de Béziers a confirmé la garde à vue des trois agents dans le cadre de l’information judiciaire ouverte le 18 avril pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique» et pour «non-assistance à personne en péril».
Le 8 avril, un homme est décédé après son interpellation pendant un contrôle lié au confinement. Selon les trois policiers municipaux, il a «refusé le contrôle» et «résisté» à l’interpellation. Les agents ont eu du mal à «le faire entrer à l’arrière de leur véhicule».
Après quoi l’homme a été transporté vers le commissariat de la police nationale à Béziers à l’arrière d’un véhicule, sur le ventre, menotté, avec un des policiers municipaux assis sur ses fesses «dans le but de le maintenir», poursuivent les intéressés.
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