Le vice-recteur de la RANEPA, docteur en économie, Andrei Margolin, a commenté la proposition de la Chambre publique d’introduire des cartes de rationnement alimentaire pour les pauvres.
Selon lui, il n’y a aucune certitude qu’une telle mesure puisse résoudre le problème de la hausse des prix.
« Eh bien, nous dépenserons beaucoup d’argent pour leur production, leur distribution … Mais les conséquences économiques, à mon avis, seront négatives » , a déclaré l’économiste dans un commentaire à Vechernyaya Moskva.
Il a également souligné que le concept même des cartes de rationnement est aujourd’hui rejeté par les gens et qu’il est peu probable qu’il prenne racine dans la société moderne.
« Le symbole de ces cartes est très mauvais du point de vue de la formation de l’opinion publique et du climat des affaires. Je garde ces bons de sucre pour l’édification de la postérité en souvenir, car je ne veux pas qu’il revienne » , a-t-il conclu.
Auparavant, le chef de la commission de la Chambre publique pour le développement du complexe agro-industriel, Yulia Ogloblina, a déclaré que le gouvernement devait réfléchir à l’introduction de cartes de rationnement alimentaire, de repas sociaux ou de biens essentiels pour les pauvres.
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